VDI : les offres DaaS (Desktop as a Service)

Nous parlons aujourd’hui du marché du VDI, qui est de plus en plus axé vers le cloud et les offres desktop as a service. Aussi, pour répondre aux nouveaux enjeux des organisations en matière de flexibilité, VMware propose VMWare Horizon, une offre VDI selon un mode de consommation adapté, le mode de souscription utilisable à la fois dans le cloud on premise et en mode hybride. Pour en parler, je suis accompagné d’Eric Tavidian, co-fondateur de Selceon, partenaire stratégique de VMware depuis 2008.

Qu’est-ce que le mode de souscription DaaS apporte concrètement au marché du VDI ?

VMware aligne son mode de licensing sur les autres revendeurs, car on voit très nettement une tendance au niveau mondial de la transformation d’un mode perpétuel vers un mode de souscription. Il n’y a donc rien d’étonnant. L’approche de Wmware peut se résumer en un terme très apprécié chez Selceon: la flexibilité. Grâce à ce nouveau modèle, on peut déployer ses architectures VDI dans le modèle que l’on souhaite : on premises, en hybride ou dans le cloud, ou dans un modèle desktop as a service, qui est de plus en plus mature et qui offre de réels avantages.

En quoi le modèle de licensing DaaS répond-il aux besoins des utilisateurs puisque certains d’entre eux peuvent être en hybrides, d’autres en 100% cloud. Comment chez Selceon adressez-vous des réponses personnalisées à chacun de ces cas de figures ?

L’avantage de ce nouveau modèle est qu’il permet d’adresser l’ensemble des enjeux et la stratégie du client. Le prix d’un poste virtuel est lié à la sécurité que l’on attache à ce poste virtuel, c’est-à-dire la continuité de service. À travers ce modèle hybride, on peut imaginer qu’on va pouvoir s’hybrider dans le cloud et garder son nombre d’utilisateurs en nominal, et en cas de problème, redémarrer automatiquement sur un hyper scaler comme Microsoft Azur. Le nouveau modèle de licensing de VMware permet de le faire.

L’effet d’aubaine est qu’il est possible de diminuer son empreinte data center, et aller vers le green IT, aujourd’hui très prisé par les directions générales des entreprises.

Quid des clients utilisant déjà Horizon ?

Cela ne changera pas fondamentalement les choses puisque les clients qui ont des licences Horizon retrouveront le même type de licences, qu’ils soient Standard, Advanced ou Enterprise. On va juste passer d’un modèle d’acquisition à un modèle de souscription. On va pouvoir rester on premice. On va avoir une graduation des licences. Des nouveaux bundle sont créés qui vont permettre d’intégrer de la sécurité, d’intégrer d’autres fonctionnalités comme le portail d’accès, etc. On va avoir beaucoup plus de choix dans les licences et surtout, pouvoir bénéficier de passerelles. Aujourd’hui, je suis on premises, j’ai mes licences telles que je les utilise aujourd’hui, mais demain, je vais m’hybrider sur le cloud, et je vais pouvoir bénéficier de passerelles pour le faire. Nous sommes dans un modèle très flexible.

Ce nouveau modèle convient-il moins bien aux clients selon qu’ils sont plus Capex qu’Opex ?

Effectivement, des entreprises qui ont des capacités d’investissement et qui aiment bien faire des investissements se retrouvent dans un modèle naturellement plus OPEX. Il faut voir deux choses. Si on regarde de manière unitaire, sur le sujet des licences, je serais plutôt dans un mode de consommation et d’abonnement qui est plutôt qualifié en OPEX. Maintenant, si je regarde mon projet global et si je le vois comme un tout où j’investi dans un projet de virtualisation de postes, je peux tout à fait le qualifier en capex à travers un intégrateur comme Selceon, ce qui ne posera aucun problème à une direction financière en respect de la norme IFRS

Ce nouveau modèle entraîne-t-il une augmentation des tarifs pour vos clients ?

 

Eric Tavidian
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